Brèves

 

Regards sur l'abstraction lyrique

Montparnasse et Saint-Germain-des-prés

 

 

 

110_schneider 3C'est un voyage un rien en dehors du temps que propose le musée des Beaux-Arts de Carcassonne. Au lendemain de la seconde guerre mondiale Paris redevient la capitale de la culture. Les artistes étrangers arrivent du monde entier dans une ville qui conserve encore son prestige. Ils hantent deux quartiers privilégiés de la capitale Montparnasse et Saint-Germain-des-Prés. L'abstraction jusque là tenue en lisière triomphe défendue par une critique offensive et soutenueue par des galeristes militants qui sont souvent des femmes (Louise René, Jeanne Bûcher...). De cette époque, foisonnantes sur tous les plans on l'oublie trop souvent (musique, architecture, littérature, arts plastiques), les organisateurs ont retenu vingt-cinq artistes qui ont illustré ce que l'on a appelé l'Abstraction lyrique. Une abstraction qui privilégie la couleur par rapport à la forme, le pathos contre la tentation de la rigueur géométrique. Pour beaucoup de visiteurs ce sera une révélation.

 

 

 

Cette primauté sera brutalement interrompue en 1964 quand l'Américain Rauschenberg obtient le grand prix de la Biennale de Venise. Le centre de la création mondiale se déplace lentement mais inexorablement vers New York... C'est une autre histoire

 

 

 

Gilles Coÿne

 

 

 

 

 

 

 

Schneider, Opus 71 E, 1960, © ADAGP Paris

 

 

 

 

Regards sur l'abstraction Lyrique

 

Montparnasse et Saint-Germain-des-prés

 

Jusqu'au 18 septembre 2011

 

Musée des Beaux-Arts de Carcassonne

 

1, rue de Verdun, 11000 Carcassonne

 

Tél. 04 68 77 73 70

 

Fax : 04 68 77 73 89

 

Internet : www.carcassonne.org

 

Horaires : le musée est ouvert tous les jours jusqu'au 15 septembre de 10h à 12h et de 14h à 18h, fermé les jours fériés. Entrée libre

 

Publication : Lydia Harambourg : catalogue. - Expressions contemporaines éd., 2011, 64 p., 9€50.